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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 06:52

  Suite à de multiples problèmes techniques rencontrés sur Over-blog, je déménage mes deux blogs sur un autre hébergeur. ce blog est en construction et certains des articles y seront bientôt transférés. Voilà ma nouvelle adresse : www.lelignard.canalblog.com.

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 23:01

   En décembre 1955, la société Latil des poids-lourds Renault et  Somua fusionnent et donne naissance à la société SAVIEM (Société anonyme de véhicules industriels et d'équipements mécaniques). Le premier camion à porter la marque est en fait le Renault "faineant" de 1957, dont la fabrication est transférée à l'usine Saviem de Blainville-sur-Orne (Calvados).

  En 1959, Saviem absorbe les car Chaussons et lance la gamme des camions JL. En 1961, ce dernier est équipé du moteur "Fulgur" de 4 à 6 cylindres de 4,8 et 6,8 litres, fabriqué par l'usine Saviem de Limoges. Pour 1963 Saviem rachète la licence M.A.N du procédé d'injection directe et présente lors du salon de Paris la nouvelle cabine 710, dont est équipé sa gamme moyenne les "S".  A partir de mars 1964 les moteurs M.A.N équipent la série des camions routiers JM, proposés en deux versions de cabines la 830 pour les courtes distances ou le type 840 (avec une à deux couchettes) pour les longues. Le porteur JM 200 de 19t de P.T.C. est le remplaçant du JL 20, il est équipé du moteur diesel 6 cylindres M.A.N 2146 HM3F de 9,66 litres , d'une boite de 2X5 vitesses et de freins à air comprimé. Là aussi deux choix de cabines sont possibles.

 En juillet le dernier né le S8, avec 8 tonnes de charge utile, équipé du même moteur et de la boite à vitesses du S7, vient compléter la gamme moyenne. Un tracteur routier S8T de 19t de P.T.R sera commercialisé.

  Saviem signe en 1967, un accord commerçial avec M.A.N, pour disposer des moteurs et de la cabine arrière de son futur projet le H 32. En retour M.A.N vend sous sa marque la petite gamme des SG, la gamme moyenne SM et la gamme haute Europe de Saviem. L'application sera effective en 1969.

  Dans les décénies suivantes Saviem va sortir différentes gammes notamment les SM et les HB, en restant aussi sur le domaine des autocars. En 1978, Renault réorganise le groupe constitué des marques Berliet et Saviem, pour créer l'unique constructeur français de poids-lourds Renault-Véhicules-Industriels, branche poids-lourds du groupe Renault. Le 21 avril 1980, le mom de Saviem disparaît, tout comme celui de Berliet, des modèles au profit de la marque commune Rénault-Véhicules-Industriels.

 

Faineant

                             Le Renault "faineant", assemblé en 1957 à Blainville-sur-Orne.

 

Saviem

 

                                                                                    Plubicité Saviem.

 

 

1964-%20W475

                                                                                      1964.

 

1966                                                                                      1966.

 

1967 JM

                                                                                            1967.

 

SaviemH 32

          Le Saviem H32 à capot, équipé de la cabine M.A.N suite à l'accord signé entre les deux marques en 1967. 

 

SG

                                                                                              Gamme SG. 

  

SAVIEM HB

                                                                      La gamme HL apparue en 1977.

 

Man SG4 Super Galion

                                     SG4 Super Galion commercialisé sous la marque M.A.N.

 

saviemsm340iv0

                                                                                    Saviem SM.

 

TP3-Ambulance

                                                                    Ambulance militaire Saviem TP3 4X4.

 

supergoelette

                                                                     Saviem Super Goélette.

 

SM 8 4X4

                                            Saviem SM 8 4X4 (T.R.M 4000) produit pour l'armée.

 

Saviem S45 GT 1964-1977

                                                                     Autocar Saviem S45 GT de 1964 à 1977.

 

SC10

                                                                                   Autocar SC 10 de la R.A.T.P. 

 

 

                                                                                                     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 17:25

 Présenté aux mines en avril 1935, il est le dernier camion conçu du vivant d'André Citroën. Il est dévoilé lors du salon de Paris la même année. Son moteur est celui de la Traction 11, qui développe 46ch, monté retourné, sa boite de 4 vitesses, dont 3 rapports très courts plus une prise directe, entraîne les roues arrières grâce à un arbre de transmission. Sa vitesse maximun est de 70 km/h, et l'avant de sa cabine est un dérivé de celle de la Rosalie, dessinée par le créateur Flamino Bertoni, à l'origine des dessins de la Traction, 2cv, DS, Ami6, ainsi que celui du camion Belphégor.

 

En 1936 Citroën présente au salon de la Paris la version "23 Di" équipé d'un moteur diesel 4 cylindres de 1767cm3, qui est le premier camion diesel français, toujour avec 1500 kg de charge utile. Lorsque la guerre éclata, 13000, exemplaires du 23U, furent commandés en urgence par l'armée française et les Allemands en fit fabriquer une version 23LU avec châssis ralongés, avec un PTAC de 3800kg. Au mois de septembre 1941, le 23LU devient le 23RU, avec un freinage hydraulique, son châssis est renforcé et son PTAC atteint 3950kg. En 1945, il passe à 4200kg et en juillet 1952, monte à  4500kg. En 1954, une nouvelle cabine dite de "Levallois" lui est octroyé, l'année suivante il possède le moteur de l'ID 19 et en 1958 il sera disponible avec une cabine semi-avancée raccourcie d'un mètre, cabine dite " nez de cochon". Après 1958, des nouvelles versions vont apparaître, 23-35 (3,5t), 23-45 (4,5t), 23-50 (5,0t) et des 1958, des moteurs diesels  Perkins seront disponibles, la famille des camions 23, sera produite jusqu'en 1969.

Le Type 23, sera plus connu sous l'appelation "U23" et aprèsla Seconde Guerre, il sera équipé de différentes carrosseries, notamment toute une série de bennes et de fougons, des cars, des camions nacelles ou publicitaires, des corbillards, des 4X4 et même quelques semi-remorques transformés par Sinpar. Ce camion détient le record de longévité de la marque Citroën, avec 35 ans de production inninterrompue.

 

Caractéristiques techniques:

 

Classe:                        Utilitaire.

Architecture moteur:  4cylindres culbutés.

Cylindrée:                  1 911cm3

Puissance maximum:    46ch.

Transmission:             Roues arrières.

Boite à vitesses:         Manuelle 4 rapprts.

Poids à vide:              2020kg en plateau bâché.

Vitesse maximale:       70 km/h.

Carrosseries:             Plateaux, plateaux bâchés,  bennes, fourgons, cars, autobus, camions publicitaires

                                 Camions nacelles, corbillards, 4X4, semi-remorques.

Longueur:                  5080mm, puis 5600mm, après mai 1940.              

largeur:                     1960mm

hauteur:                    2760mm, en plateaux bâchés.

Empattement:            3380mm, de 1935 à 1940, puis 3750mm, après mai 1940.

 

1947

                                                           1947.

 

23Di

                                                             23 Di.

 

Citroen atocar1947

                                                         Autocar 1947.

 

U23 1951

                                                       Plateau de 1951.

 

citroen u23 1958

 

 

1968

                                                         1968.

 

Tracteur

                                              Version semi-remorque.                                           

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:29

Marius Berliet, fils d'un tisserand lyonnais, commence par fabriquer un moteur dès 1895. Pendant les années 1900, son activité ne cesse de croître après avoir racheter une partie de l' entreprise lyonnaise d'automobile Audibert et Laviotte en liquidation. En 1906 un premier autobus sort de l'usine Berliet de Lyon Montplaisir. Peu avant la Première Guerre, l'entreprise fabrique des voitures de 8 à 60ch dont la plupart sont équipées de moteurs à quatres cylindres. En 1910, Berliet se lance dans la gamme des poids-lourds, un premier véhicule qui prend la dénomination M,  à cabine avancée,  moteur essence à quatres cylindres et transmission par chaine, pour un poid total en charge de 3,5T, sort des ateliers de Montplaisir.  De 1910 à 1912 les automobiles à six cylindres ne sont plus commercialisées sauf sous commandes spéciales.

Marius Berliet, désireux d'étendre sont entreprise, rachète en 1915 un terrain d'un seul tenant de 400 hectars situé sur les communes de Venissieux et Saint-Priest, dans l'agglomération lyonnaise. Pendant la Première Guerre mondiale, tout comme ses homologues Renault ou lattil, Berliet, produit des camions pour l'Armée française, dont notamment le CBA qui deviendra le camion emblématique de la Voie Sacrée assurant le transport de troupes lors de la bataille de Verdun entre 1916 et 1917. Lancé en 1914 le CBA sera produit à 25 000 exemplaires  pour l'armée il restera en production jusqu'en 1932. En 1916, 40 camions sortent quotidiennement des chaînes de montages de Venissieux/Saint-Priest, mais Berliet produit aussi des obus et des chars sous licence Renault. L'effectif de l'usine emploi alors 3 150 personnes. La Socièté anonyme des Automobiles Berliet est fondée en 1917, revenant à la production de voitures, le constructeur lyonnais connaît quelques difficultées financières et son entreprise est placée temporairement sous administration judiciaire en 1921. Lors du Salon de Paris en 1923, le camion LH apparaît, puis les gammes GD à transmissions classiques sont proposées en 1926. C'est aussi l'époque où Berliet se lance dans l'aventure Saharienne, tout comme Renault ou Citroën.

L'expérimentation du moteur Diesel en 1930, sur le CBA, est concluante, de ce faît Berliet les montent en série sur la gamme GD2 l'année suivante. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, Berliet va produire a 200 exemplaire le modèle Dauphine équipée d'un moteur de deux litres et qui empruntes des éléments de carrosseries de la Peugeot 402 B, cette automobile sera la dernière produite par le constructeur. Durant la guerre ses efforts seront à la production des camions "gazobois", pour répondre aux restrictions de matières premières, imposée par les Allemands.

De suite après la guerre,  Berliet se concentre sur la production des poids-lourds. En 1948, Marius Berliet meurt et c'est son fils Paul, né en 1918 qui reprend la firme. Avec le succès de sa gamme GLR à "long nez", présente un peut partout sur les routes ou chantiers en France, mais aussi sur les pistes africaines, Berliet devient vite le numéro un français du secteur.

Le GLR 8 est équipé en 1949 par un moteur diesel cinq cylindres et de freins à air, il sort sous diverses versions bennes, fourgons ou citernes. Dans les années 50, la firme lyonnaise continue sa commercialisation d'autobus en parallèle des gammes poids-lourds et en mars 1950, une nouvelle série apparaît il s'agit des GLA 5, petits camions à cabines avancées, avec une capacité de charge utile de 2,5 T. Un an plus tard le GLB 5 possèdant un moteur diesel Ricardo Comet 4 cylindres de 5L, developpant de 75 à 80ch, une transmission manuelle à 4 rapports et des freins à air et un P.T.A.C (Poid Total Autorisé en Charge) de 3T de charge utile est lancé. En 1953, Berliet developpe un nouveau moteur de 6 cylindres offrant 150 à 180ch, qui est monté sur le camion à capot GLM avec une transmission à 10 rapports, puis sur le tracteur routier TLR 10 de 26 à 32T de P.T.R. (Poid Total Roulant) avec deux choix de transmissions de 5 à 8 vitesses et une couchette en option.

A partir de 1957, Berliet produit le semi-remorque TBO 15 de 60T de P.T.R. muni d'un moteur diesel de 200 à 320ch et deux transmissions possibles la FBOTP à 5 rapports et une de 20 vitesses, des freins à air en configuration 6X4 et 6X6 pour l'utilisation de la construction des barrages d'autoroutes ou des installations pétrolières et portuaires. La même année le T 100 sort, il s'agit d'un camion spécialisé destiné aux chantiers sahariens, construits à 4 exemplaires seulement, ils deviennent vite les camions les plus gros du monde. Seul le T 100 n°2 existe encore aujourd'hui. La fin des années 50 marque l'arrivée de nouvelles usines en Algérie et au Maroc ainsi que le lancement des séries GAK 5 et 19 inaugurant la nouvelle cabine avancée Relaxe. Cette cabine sera montée sur les porteurs lourds GRK de 4X2, GPRK de 6X2, et sur les tracteurs TRK, TR 12 et TR 250.

La décénie 60, sera très productive pour Berliet, avec le lancement de plusieurs series de camions et autobus, ainsi que l'apparition de deux autres usines une à Dakar et l'autre à Bourg en Bresse, et en 1967 Citroën rachète Berliet. Les camions de la marque aux chevrons seront désormais  produits par le Lyonnais. L'entreprise Peugeot ayant racheter Citroën, La Régie Renault et l'Etat demandent en compensation de reprendre Berliet, pour le fusionner avec Saviem, formant ainsi le principal constructeur français du poid-lourd. En 1974, Renault rachète Berliet qui compte alors 24 000 employés. Berliet continu sa production de camions et autobus, jusqu'en 1980 où les noms Berliet Saviem disparaissent des calandres des poids-lourds, désormais regroupés sous une seule identité "Renault Véhicules Industriels" (R.V.I.). Les véhicules conçus par Berliet seront encore produits pendant une quinzaine d'années, mais intégrés dans la gamme Renault séries R.

A ses débuts en 1921, Marius Berliet, pour se diversifier se lança dans la production de matériels ferroviaires, et produit une petite automotrice à essence, directement issue de la technique camion, ainsi que des locotracteurs destinés aux embranchements industriels. Jusqu'en 1929 les ventes ne dépasseront pas la dizaine d'exemplaires. Une de ces automotrices à deux essieux et conservée à la fondation Marius Berliet. En 1933, la compagnie de chemins de fer Paris-Lyon à la Méditérranée (P.L.M.), charge Marius Berliet d'étudier une automotrice diesel à transmissions électrique. Au terme de l'étude la PLM commandera 6 autorails de type RDB 250, dont certains éléments électriques étaient d'origine Alsthom. Suite au succès de ce matériel, 14 autres types RDB 300 seront commandés pour 1937-1938.

En 1937, le Centre autorail de Grenoble reçoit dans ses effectifs 4 autorails-fourgons Berliet de la série BE ZZDM 101 à 104, ainsi que 2 autorails Berliet de la série BE 3001 et 3014 pour la assurer la ligne Grenoble-Lyon. Toutes ces unités seront renumérotées en 1947, XB 1000 - 2100 - 3000, seront opérationelles  sur la ligne Sud-Est de la SNCF jusqu'à leur radiation étalée entre 1963 et 1966.

Après la Deuxième Guerre, l'entreprise fourni des moteurs pour les constructeurs ferroviaires Billard Campagne et Moyse. De 1956 à 1958, l'entreprise exporte des moteurs de 6 cylindres pour équiper des Schinenbus de la DB. Dans les années 60 l'activité ferroviaire se limite à la sous traitance pour la ralisation de ponts moteurs pour le métro MP-59 de la RATP et MR-63 de Montréal, puis s'arrête là.

 

*** Visitez le blog "berlietpassion.over-blog.com" de Sébastien, un jeune passioné de la marque. Vous pouvez lui envoyer des photos de camions Berliet ( si vous en possédez),  il se fera un plaisir de les mettre en ligne avec votre accord.***

 

berliet-type-m-1910

                                                                 Berliet type M de 1910. 

 

Berliet-CBA

De nombreux CBA ont participés aux rotations sur la route reliant Bar le Duc à Verdun ( La Voie Sacrée ) pendant la bataille de Verdun, pour acheminer hommes et matériels.                   

 

Berliet DauphineOn a tendance à l'oublier, mais  Berliet à été un fabriquant de voiture avant de faire exclusivement des poids-lourds. La Berliet Dauphine fut la dernière voiture créée juste avant la déclaration de guerre en 1939.

 

medaillon1camions berliet1938

                                                 Publicité Berliet de 1938.

 

BERLIET GDR

                                                                Berliet GDR.

 

GDM                                        Superbe Berliet GDM restauré.

 

 

GLM                                                              GLM.          

 

T100                          Véritables monstres, ancêtres des dumpers actuels, les T100

 

GLA                                                          GLA de 1957.    

 

GBO

 

 

    Magnifique TBO, ce modèle ce déclinera aussi en version tracteur routier.

 

T12

                                   Berliet T12 porte-char militaire.

 

BERLIET TBU

                             Un TBU militaire utilisé pour le dépannage .

 

Berliet TBO

                                                                    TBO.

 

Berliet T45

                                       Dumper Berliet T45.

 

GRK

                                     Porteur lourd GRK.

 

GRPK

                                           Porteur lourd GPRK 10.

 

TRK

 

En voilà un qui va rappeller des souvenirs pour certains. Tracteur routier TRK. Photo libre de droits extraite du blog de Sébastien "berlietpassion.over-blog.com". 

 FPT GAKAvant la départementalisation des services d'incendies et de secours, on retrouvait beaucoup de GAK fourgon pompe tonne dans de nombreuses casernes.

 

GR 200

                                                 GR 200.

 

Stradair

                                           Stradair.

 

GBC 8 KT

 

Encore présent il y à une dizaine d'annés, le GBC 8KT était le camion officiel de l'Armée française. Servant à tous les usages (transporteur de troupes, lot 7, camions atelires , citernes icendies etc..). Un crochet arrière permettait de tracter une remorque à quatre roues, avec le premier essieu dirigeable. En campagne un emplacement du côté passager permettait la fixation de la mitrailleuse 12,7mm. C'est sur un véhicule identique que j'ai passé mon permis poids-lourds en 1992. Il fut remplacé ces dernieres années par le GBC 180  Renault.

 

 

GLR

 

Les camions de la série GLR, furent très vite les camions les plus utilisés par les entreprises de TP.

 

 

doc-berliet GLR

                                              GLR 200

 

 

Pub K

                                 Publicité pour la gamme des K.

 

doc-berliet TR 260

                                           Tracteur routier TR 260.

 

GR 280

                                                                              GR 280 Maxi-couple.

 

950 KB

                                                                                      Berliet 950 KB.

 

Centaure

Un TR 356 Centaure. Après le rachat de Berliet par Renault , le nom Centaure ne fut plus réutilisé par RVI. Ces véhicules passeront sous la dénomination de la gamme des R.

 

 

Renault R 340

      Un Renault R 340, encore produits par Berliet seuls le nom et le logo changent.

 

R 340

Un Renault R 340 algérien de la dernière génération. Sur une base presque identique les dernières versions ont une cabine remodelée.

 

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Travaillant pour une entreprise de transport espagnole, avec nos camions nous assurons le transfert de pièces détachées automobile, entre l'Espagne et l'Allemagne. Mon travail consiste à l'achminement d'un semi-remorque au départ de Valence (Drôme) jusqu'à Besançon, où j'échange l'ensemble complet avec un chauffeur allemand. Sur cette ligne nous sommes deux, le premier part le matin et moi en fin de matinée.  Avec quatre générations de routiers dans ma famille, il était normal que j'y vienne un jour, c'est un de mes oncles qui m'a transmit le virus de la route, pendant mes vacances scolaires je partais souvent avec lui. Ma carrière au volant d'un semi-remorque à vraiment débuté en 1998  en livraisons régionale. En 2000 je change d'entreprise et rejoint une autre qui  fait des relais courts de nuit, puis on me confie une ligne de relais longs dans le département du 79, toujours de nuits.. Malheureusement en 2004 , mon entreprise est rachetée par un transporteur du Loiret, les lignes sont conservées mais l'ambiance avec les responsables des lignes se dégradent très rapidement. Tous les chauffeurs partent les uns après les autres et en juillet 2005 c'est moi qui claque la porte après une mémorable engueulade avec le directeur d'agence. Je retourne dans mon ancienne entreprise, mais c'est plus la même ambiance, moins d'un an après je me retrouve licencié. Un de mes collègues qui faisait des remplacements pour les espagnols, ayant trouvé un autre job, me propose alors la place. Après un entretient téléphonique avec les responsables espagnols, je suis enbauché en CDD pour les remplacements des chauffeurs français en vacances ou en maladies. Celà me permet d'effectuer les lignes Valence-Beziers-Valence, puis Valence-Besançon-Valence. En 2006 une place se libère et on m'engage en CDI
Bonne visite à tous et à toutes.

A  mon  collègue  Laurent (Pimpon38) décédé accidentellement le 18 avril 2008.


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